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Exemple de Renaud Lavillénie

       Renaud Lavillénie est né le 18 septembre 1986 à Barbezieux-Saint-Hilaire. C’est un perchiste français connu dans le monde. En effet il détient le record du monde en salle de sa discipline (vidéos ci-dessous), le saut à la perche.

Il a débuté le saut à la perche à l’âge de 15 ans, il a lentement progresser et n’était pas très doué jusqu’en 2007. Nous avons donc classé ses plus grande performances chronologiquement de 2007 à 2014.

 

       Durant ces 7 ans, Renaud Lavillénie est passé de 5.45 mètres à 6.16 mètres. Mais comment est-il arrivé à ce résultat?

       Tout d’abord, le saut à la perche c’est l’association de trois éléments fondamentaux: la course d’élan rapide, la force pour tordre la perche ainsi que la technique pour conduire les jambes et le bassin au dessus de la barre. Il faut aussi savoir que plus une perche est dure plus elle permet d’aller haut.

       Comme dans n’importe quel sport, la force n’est pas le plus important. Entraîné par Damien Inocienco à cette époque là, Renaud Lavillénie, caractérisé par sa technique hors pair, avait fait le choix de muscler ses bras et d’améliorer sa vitesse avant de le remercier de ses conseil peut après avoir obtenu le titre olympique. Il a ensuite fait appel à Philippe d’Encausse, qui lui, a remit l’accent sur sa technique: "A l'époque d'Inocencio, il finissait sa course en déséquilibre, il se jetait trop devant. Aujourd'hui, sa course est plus maîtrisée" a expliqué Georges Martin, ancien entraîneur de Romain Mesnil, aussi perchiste français.

       Afin d’arriver au sommet, le travail de vitesse est aussi important. Ayant travaillé dessus avec son ancien entraîneur Damien Inocienco, Renaud Lavillénie a développé certaines capacités de sprint. Son record personnel est d'ailleurs placé aux alentour de 11 secondes au 100 mètres, d’après l’IAAF, la fédération internationale d’athlétisme. Sergueï Bubka, l'ukrainien ancien détenteur du record du monde, était capable de parcourir la même distance en 10 seconde avec un poids de 20 kg dans les mains. Georges Martin remarque que “la force de Renaud Lavillénie, c’est un rapport poids-puissance (avec 1.76m pour 70kg, c’est un poids plume comparé à ses adversaires). Il ne faut pas qu’il cherche à se muscler encore plus pour faire du Bubka”. Il a ensuite ajouté qu’il avait sous ses ordres Pierre Quinon (champion olympique en 1984), quand il sautait il été au sommet mais dès qu’il a voulu faire du Bubka, il ne sautait plus aussi bien. Ce qui nous prouve que Renaud est doué dans sa discipline car il est difficile d’atteindre le niveau de Bubka.

       Évoqué plus haut, la dureté de la perche est essentiel. A Donetsk, Lavillénie a pris 47 mètres d’élan, ce qui équivaut à 20 foulées, ainsi qu’un levier (écart entre le bout de la perche et la main) de 5.17 mètres. Ce sont deux choses qu’il ne peut pas améliorer car elles sont à leurs maximum. Il ne lui restait plus qu’à jouer sur la dureté de la perche. Plus la perche est dure, plus elle est difficile à tordre, certes, mais elle permet d’aller plus haut. Ce jour là, il avait choisi la perche la plus dure qu’il ai jamais utilisée en compétition. Plus la perche est dure, plus l’indice utilisé est faible. Il avait choisi une 13.8 pour la première fois alors que Bubka utilisait du 10.8.

       Une partie importante du travail de perchiste est la musculation du haut et du bas du corps. D’après l'entraîneur suédois Miro Zalar, c’est ce qui peut provoquer la plus grande marge de progression des athlètes: "Dans 99% des cas, la technique de saut d’un athlète ne change plus après les catégories cadets et juniors, soit après 18 ans, tandis que le potentiel physique peut augmenter jusqu’à 30 ans." 

       L'entraînement moyen d’un perchiste, c’est une trentaine de sauts par jour. La Croix note que pour Renaud, c’est plutôt une bonne centaine. Ayant installé un sautoir dans son jardin, il a la possibilité de sauter beaucoup plus que d’autres perchistes ne pouvant sauter qu’à l’entraînement. (Il s’est même risqué de passer 6.65 mètre à l'entraînement avec un élastique à la place de la barre, d’après une rumeur, Bubka aurait franchi un élastique à 6.45 mètres à l'entraînement).

       Lors des concours en salle, les perchistes n’ont pas les mêmes conditions qu’en plein air. En extérieur, il est rare qu’ils aient le vent parfaitement dans le dos, il est donc plus compliqué de battre les records, cependant d'après Georges Martin, “il a tout pour lui, mais en plus il a de la chance”.

TPE Lycée C.FLebrun

Ruet Floriane, Raynal Charlotte, Barbey Robin

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